The Bling Ring nous raconte des braquages chez les stars par une bande jeune.
Le parallèle avec Spring Breakers sorti il y a peu est facile à faire. Même si très rapidement les deux films se séparent assez largement. Le film de Sofia Coppola souffre lui d’autres maux. Le placement produit en est un. Bien qu’incontournables, on en a rapidement ras le bol que les minettes s’extasient pour rien devant TOUT ce qui porte un logo… « oh my god », « that’s so cute » etc. Le côté fan girl de la chose atteint vraiment des proportions trop importantes.
Ce qui m’amène à l’équipe. On nous vend Emma Watson, son côté trash, mais n’est pas Natalie Portman (dans Closer) qui veut ! Raccourcir ses jupes ne permettra que de constater qu’elle est beaucoup mieux dans le monde de Charlie. On suit donc vraiment Israel Broussard qui a des proportions exagérées et caricaturales parfois, accompagné de Katie Chang qui n’est pas fascinante mais qui a cependant son côté manipulatrice et prédatrice bien développé !
Enfin tout cela est entouré de scènes répétitives ou peu développées/réutilisées par la suite, rendant de grands moments du film vides et longs. Même certains passages absurdes prennent le pas si notre immersion dans un spleen qui essaye de durer pendant l’année d’enquête. Je ne sais pas si ça vient de « inspiré d’une histoire vraie », mais on ne sent pas la recherche d’écriture et d’approfondissement pourtant nécessaire à cette histoire qui aurait pu donner un bon moment.
The Bling Ring me rappelle que je ne suis ni jeune, ni adolescente, même si la morale sauve un peu du placement produits et de la répétition
– Note : 4/10 -
